Écrit par Les Réseaux du Parvis |
Vendredi, 21 Novembre 2008 15:11 |
Etranger Soi-même. » L’étranger qui réside avec vous sera pour vous comme un compatriote et tu l’aimeras comme toi-même car vous vous avez été étrangers au pays d’Egypte. » J’ai choisi ce texte du Lévitique parce qu’il intègre et intercale l’amour du prochain, entre l’exhortation à l’hospitalité et le souvenir d’avoir été étranger. Voici la pointe : le souvenir justifie l’hospitalité ; le » car » et en outre le » comme « , comme un compatriote, comme toi-même, lient l’hospitalité au commandement d’amour. Ma question, mon problème n’est pas du tout un problème d’exégèse mais de savoir ce que signifie pour nous aujourd’hui » faire mémoire d’avoir été Etranger ». Ce n’est pas nécessairement, ni même essentiellement faire mémoire d’événements réels. Il s’agit d’une mémoire symbolique par laquelle nous intériorisons la condition effective d’étranger, d’où le titre que j’ai proposé : » Etranger soi-même « . En mettant au centre le terme » étranger « , je voudrais protester contre la réduction trop rapide dans l’imaginaire public actuel de l’étranger à la notion d’immigré, lequel est une des figures, hélas la plus voyante, de l’étranger mais qui n’est qu’un visiteur contraint à louer sa force de travail parmi nous. Et dans l’imaginaire public nous passons donc de l’étranger à l’immigré puis de l’immigré à l’immigré clandestin au marginal. Et, soit dit en passant, c’est le méfait majeur d’une loi spécifique contre l’immigration clandestin de consolider ce glissement, cette réduction donc de l’étranger à l’immigré, de l’immigré au clandestin, du clandestin au marginal. (…)Pour nous que j’ai appelé les nationaux installés, l’étranger c’est tout simplement un autre, peu et simple, je lis d’ailleurs la définition d’ » étranger » dans le Robert : » qui est d’une autre nation et, parlant d’un individu : faisant partie d’une autre nation « . Disons donc simplement : l’étranger c’est celui qui n’est pas de chez nous, qui n’est pas l’un des nôtres. Mais rien n’est dit sur ce qu’est l’étranger pour lui-même, chez lui-même et c’est une farce de dire : » j’aime les étrangers chez eux « , car justement on ne sait rien dans la définition même du national, nous avons donc là ce qui est important pour les juristes et aussi dans la réflexion générale, cette opposition binaire, nous et eux. C’est une opposition binaire qui côtoie dangereusement l’autre division binaire : le même et l’autre, l’ami, l’ennemi et pour les politologues c’est une structure fondamentale. C’est ce côtoiement de l’opposition ami-ennemi par l’opposition nous-eux qui est le péril spirituel du problème. Sur quelle certitude se construit et se maintient, persévère cette opposition binaire : national-étranger, nous-eux ? Si nous ne savons pas qui nous sommes nous croyons savoir à quoi nous appartenons, de quelle communauté nous sommes membres. Cette notion d’appartenance, d’être membre de, est marquée par le titre de nationaux et porte des noms propres, le plus souvent de pays, la France, l’Angleterre, l’Allemagne etc… _________________________________________________________________________________________________________________La réforme de la santé :L’actuelle réforme des institutions de santé participe à la destruction programmée du secteur public en en transférant une grande part au secteur privé. Les arguments financiers (coût du service public, déséquilibre des comptes de la protection sociale) sont pudiquement recouverts de considérations « humaines » (soins de qualité, plus accessibles et mieux répartis…). C’est en fait tout le système de santé construit sur la solidarité et la répartition, en 1945, dans le cadre du programme du CNR qui est cassé. Le néolibéralisme triomphant ne pouvait guère accepter plus longtemps que les salaires différés que sont les cotisations sociales des salariés et de leurs employeurs échappent aux marchés financiers et à la spéculation, à l’image des fonds de pension pour ce qui concerne les retraites. Certes aussi, le déficit de la sécurité sociale perdure. Une part croissante des profits des entreprises échappe à son financement car non assis sur la masse salariale. Le chômage ampute ses recettes ainsi que la dette sociale de l’Etat, les niches fiscales, les stocks options – qui ne contribuent pas – etc. Et tout cela pèse de plus en plus sur les assurés sociaux, usagers du système de santé qui doivent supporter de plus en plus de franchises, de déremboursements, de forfaits journaliers, de dépassements d’honoraires, d’augmentation des cotisations à leurs mutuelles complémentaires etc. Les ménages voient leur budget santé augmenter d’année en année ou sont contraints de renoncer à certains soins. Le dernier argument avancé remet en cause la gestion des établissements hospitaliers qui ne relèvera plus d’abord ni des professionnels de la santé, ni des élus des collectivités territoriales, ni de l’assurance-maladie, mais d’une autorité administrative : les Agences Régionales de Santé, qui organiseront l’offre de soins en y mêlant les moyens du service public et ceux du secteur privé. Derrière cette mutualisation des moyens se profile une partition déjà largement en oeuvre des activités hospitalières : au privé, les actes techniques et opératoires tarifés, et rentables, les courts séjours lucratifs ; au public les convalescents, les socialement précaires, les longs séjours gériatriques, les urgences médico-sociales, et bien sûr la formation et la recherche. Marché et concurrence sont en effet devenus les maîtres mots de toute l’économie. La marchandisation de la santé participe logiquement à cette dynamique. L’équilibre budgétaire n’est plus suffisant. Il convient de générer des profits. Avec la facturation à l’activité (qui remplace le prix de journée dans le cadre de la dotation globale), ce n’est plus le malade qui est pris en charge mais sa maladie qui est commercialisée, en fonction des cours du marché. Oui, il fallait une réforme. Mais son objectif majeur devait être l’humanisation du système de santé. Il y avait déjà beaucoup à faire dans ce sens. Une telle perspective se trouve fragilisée et s’éloigne encore davantage avec cette réforme plutôt régressive. ______________________________________________________________________________ Eglise qu’as-tu fait de ton Evangile ? UNE TENTATIVE DE SYNTHESE Interrompons un moment la succession de ces textes et tentons d’en faire un début de relecture. Les cris qui se sont élevés dans la première partie ne sont pas les cris d’une simple indisposition ou d’une désagréable irritation. Cris. Un monde nouveau. Une question de langage. Préoccupations dérisoires. Quelles solidarités ?. Inadaptation. Les intégristes. S’affranchir. Aller plus loin que Vatican II Michel Deheunynck. UNE COURTE HISTOIRE DU NEOLIBERALISME. En 1945 ou 1950, si vous aviez sérieusement proposé l’une des idées ou l’une des politiques du kit standard néolibéral actuel, on vous aurait renvoyé en se moquant de vous ou on vous aurait envoyé à l’asile. A l’époque, dans les pays occidentaux en tout cas, tout le monde était soit keynésien, soit social-démocrate, soit social démocrate-chrétien ou encore marxiste d’une tendance quelconque. Bien que cela puisse sembler incroyable aujourd’hui, particulièrement aux membres les plus jeunes du public, le FMI et la Banque Mondiale étaient considérés comme des institutions progressistes. On les appelait parfois les jumeaux de keynes parce qu’ils étaient sortis du cerveau de keynes et de Harry Dexter White, l’un des conseillers les plus proches de Franklin Roosevelt. Quand on a créé ces institutions à Bretton Woods en 1944, leur mandat était d’aider à empêcher des conflits futurs, en prêtant de l’argent pour la reconstruction et le développement et en réglant les problèmes temporaires de balance de paiements. Elles n’avaient aucun contrôle sur les décisions économiques des gouvernements individuels et leur mandat n’incluait pas le droit d’intervenir dans la politique nationale. Globalement, le monde s’était engagé sur une voie extrêmement progressiste. Le grand savant Karl Polanyi publia son oeuvre majeure, La grande transformation, en 1944, une critique féroce de la société industrielle du XIXe siècle, basée sur le marché. Il y a plus de cinquante ans, Polanyi fit cette déclaration incroyablement prophétique et moderne : » Permettre au mécanisme du marché d’être l’unique directeur du sort des êtres humains et de leur environnement naturel … aurait pour résultat la démolition de la société. » p.73 de l’édition anglaise. Cependant, Polanyi était convaincu qu’une telle démolition ne pourrait plus se produire dans le monde de l’après-guerre car, comme il le dit p.251, » Au sein des nations, nous sommes témoins d’un développement tel que le système économique cesse de dicter sa loi à la société et que la primauté de la société sur ce système est assurée « . Hélas, l’optimisme de Polanyi n’était pas de mise – l’idée même du néolibéralisme est qu’on devrait autoriser le mécanisme du marché à diriger le destin des êtres humains. L’économie devrait dicter ses règles à la société, et pas le contraire. Et comme l’avait prévu Polanyi, cette doctrine nous mène tout droit à la » démolition de la société « . Ce sont ces questions auxquelles il faut répondre d’un point de vue historique. Ils ont construit ce cadre idéologique extrêmement efficace car ils ont compris de quoi l’intellectuel marxiste italien Antonio Gramsci parlait lorsqu’il développait le concept d’hégémonie culturelle. Si vous pouvez occuper la tête des gens, leur coeur et leurs mains suivront. Le travail idéologique et promotionnel de la droite a été absolument remarquable. Ils ont dépensé des centaines de millions de dollars, mais le résultat en valait la chandelle, car ils ont fait apparaître le néolibéralisme comme la condition naturelle et normale de l’homme. Peu importent le nombre de désastres en tout genre que le système néolibéral a visiblement engendrés, peu importent les crises financières qu’il peut entraîner, peu importe combien de perdants et d’exclus il peut créer, tout est fait pour qu’il semble inévitable, comme une action divine, le seul ordre économique et social possible qui nous soit accessible. Je voudrais insister sur l’importance de comprendre que cette vaste expérience néolibérale que nous sommes tous forcés de vivre a été par des gens à dessein. Une fois que vous avez saisi ceci, une fois que vous avez compris que le néolibéralisme n’est pas une force comme la gravité mais une construction totalement artificielle, vous pouvez aussi comprendre que ce que certains ont crée, d’autres peuvent le changer. Mais ils ne pourront pas le changer s’ils ne reconnaissent pas l’importance des idées. SUSAN GEORGE _______________________________________________________________________________________________ Le « Café-Théo » au pays des Olonnes en Vendée :Origine et diversité des thèmes abordés En septembre 1999une idée d’Olivier Gaignet, prêtre responsable de la paroisse Sainte Marie des Olonnes, a été retenue par un groupe de l’association « Solidarité Église – Liberté 85 ». Un thème: «Qui est Dieu ?» et un Café : « Le Petit Navire » sont choisis et le 30 novembre à 18 heures c’est la surprise de se retrouver à plus de soixante, catho ou non, avec les habitués de ce sympathique petit café de la Chaume. Pendant plus de deux heures, avec quelques temps consacrés aux consommations et échanges individuels, Olivier Gaignet a permis à chacun de s’exprimer, de s’écouter et de découvrir que Dieu était rarement un inconnu, mais que chacun en avait une perception différente: Bonté, Perfection, Amour, Père, Vivant révélé par les textes bibliques. Les personnes de même sensibilité se retrouvent dans des courants de pensées ou des organisations religieuses: les chrétiens, catholiques ou protestants, pratiquants ou non, mais aussi agnostiques, libres penseurs, chercheurs de sens dans les religions orientales. Pour répondre à la demande: «À quand le prochain Café Théo ? » il a été choisi un autre Café, plus grand et à l’autre extrémité des Sables d’Olonne, le thème est choisi en fonction de l’actualité mouvementée de ce début d’année 2000, la tempête et la marée noire : « La toute – puissance de Dieu et les forces de la nature ». Nous étions bien 80 personnes dans la salle des billards à reconnaître la responsabilité de l’homme vis-à-vis de la nature confiée par Dieu qui lui en laisse toute la responsabilité. Cette nature qui est d’ailleurs de plus en plus connue et comprise grâce aux développements des techniques mais pas forcément respectée quand des intérêts variés et destructeurs sont prioritaires. Quant à la toute-puissance de Dieu, elle nous a été révélée comme celle de la toute-puissance de Son Amour pour l’ensemble de sa création. Un participant a évoqué l’image du jeune enfant endormi sans défense sur le sein de sa mère, aimé par ses parents prêts à tout pour lui. Cette fois encore la demande du prochain Café -Théo nous a poussés à inviter croyants et incroyants à se retrouver avant Pâques, le ler avril, au Café du Départ, en face de la gare pour parler de » La vie après la mort » ; ce n’était pas un poisson d’avril ! C’est plus de 120 personnes qui sont venues pour parler de la mort, ce dernier départ et grand passage vers l’inconnu. Beaucoup ont évoqué une certaine continuité de la vie avec un être aimé qui continue à soutenir ou guider ; d’autres ont dit préparer, assumer leur propre mort ou en avoir peur et ne pas vouloir y penser ; certains ont parlé de leur façon d’accompagner des mourants et de la qualité que peuvent avoir les relations à ces moments ultimes. Il a aussi été question du désir de la mort comme délivrance d’une vie trop difficile et du suicide. Après la richesse des échanges et la constatation qu’il avait été parlé de la mort, sujet tabou, si triste, qui fait peur, et très peu de la vie, aspiration vitale de chacun, il en découla le choix du sujet suivant : « La vie a – t – elle un sens ? » Déjà 24 « Cafés – Théo » à la mi 2002 L’expérience s’est poursuivie les années suivantes. Fin juin 2002, il aura été réalisé 24 Café-Théo dans 19 cafés différents (dont 2 à Olonne , 3 au Château d’Olonne, les autres dans différents quartiers des Sables) . Le nombre de participants a varié de 55 à 160 par thème. Le même thème étant le plus souvent traité deux fois dans deux cafés différents, en variant jours et heures, pour répondre à la demande. Les thèmes suivants abordés ont été : « Vendée Globe, possibilités humaines et recherche de l’infini », « Religions et Liberté », « Evangile et Bonheur », « La politique ? », « Les missions(1) » « Les missions aujourd’hui (2) », « De la violence à la paix », « Peut-on vivre sans Dieu ? », « Qui est Jésus ? », « Si j’étais président(e) :ma priorité ? », « Eglise catholique et droit d’asile ». Il est à noter que ces rencontres répercutées par la presse, et les échanges à la mi-temps, ont suscité d’autres demandes et d’autres réalisations. Il y eu des « Choco-Théo » pour et par des jeunes qui en ont eu l’idée. Les responsables du festival Siménon ont demandé des « Café-Théo » avec un thème choisi par eux et en lien avec leur programme de l’année. Ce furent plutôt des « conférences débat » données dans un bar, par le curé de la paroisse, avec l’expression de personnalités locales compétentes. Le thème de la violence à la paix a été repris, sous forme de « tables rondes débat » dans la salle de conférence du centre culturel. Elles ont permis d’écouter et de mieux comprendre des personnes qui toutes aspirent à la paix, mais qui ont des visions différentes des évènements et de l’histoire. Deux tables rondes ont réuni un prêtre, une musulmane, un juif, une communiste. Comment vient-on au « Café-Théo »? Une jeune femme en parle sur son lieu de travail et vient avec sa collègue, l’année suivante elles s’inscrivent à la catéchèse adulte dont la moitié du groupe a participé aux Café-Théo. Une personne en difficulté psychologique vient sur le conseil de son psychiatre. Des tracts ont été vus dans des salles d’attente médicales. Une personne non-croyante dit s’être sentie accueillie par les chrétiens des Café-Théo. Plusieurs couples qui n’auraient pas fait de démarches vers l’Eglise, demandent au prêtre animateur de bien vouloir les marier. Des participants donnent des idées pour améliorer la publicité (tracts, affiches). Des élus et des habitants de plusieurs autres communes s’y retrouvent. Les propriétaires des cafés nous réservent un bon accueil et nous remercient. Ils avouent « découvrir l’Eglise autrement » et nous invitent à revenir. Pourquoi vient-on au Café-Théo ? Bérangère (22ans) répond à la question : « La recette est pour le moins excellente et pas uniquement pour les patrons des bistrots….les nombreux articles de journaux parlent d’eux même ! Tout le monde s’y retrouve et chacun est accepté quelque soit son âge, ses convictions, sa couleur . Emballée par ces soirées, j’y ai emmené mes deux grand-mères successivement. L’une d’elle, veuve et très timide, s’est exprimée publiquement, à ma grande surprise….. Le Café-Théo, c’est tout d’abord l’Eglise « hors les murs », l’Eglise tolérante envers les idées de chacun, l’Eglise qui n’est pas là pour convertir mais qui est à l’écoute d’autrui. Jésus aussi partait à la rencontre de la population pour discuter… Le Café-Théo, c’est également l’occasion de réfléchir ensemble sur un thème un peu plus poussé que les banalités du quotidien( !), dans un lieu neutre, d’ordinaire consacré à la détente, au bon temps, à l’oisiveté, dans un lieu où personne n’est mal à l’aise. Certes on vient de perturber les habitudes, mais en sortant, on s’aperçoit que certains ont redoré le blason de l’Eglise, que d’autres ont été interpellés par telle réflexion et ont revu leur jugement, etc. Bref la soirée reste dans l’esprit de chacun. » L’équipe d’animation L’équipe d’organisation est composée de deux prêtres, deux religieuses et cinq laïcs qui se retrouvent pour faire le bilan, réfléchir et préparer le prochain Café-Théo. Cette équipe est consciente et heureuse de vivre, à travers cette démarche, sa vraie vocation chrétienne, en communauté. Chacun est amené à développer des capacités différentes et complémentaires pour la recherche et le choix des thèmes, des horaires, des lieux, pour les contacts avec les cafetiers, les tracts, la sono, la presse etc.… Elle a pu découvrir ainsi que cette formule est un véritable laboratoire de prise de parole, de convivialité, d’échanges, d’écoute sans jugements. Elle a également le sentiment d’une proximité avec Jésus et ceux qui l’accompagnaient, dont il est question dans les Evangiles. En effet les cafés d’aujourd’hui, ne sont peut être pas très éloignés, pour notre civilisation sédentaire, des chemins à travers champs et vignes, montagnes ou bords du lac, où Jésus prenait le temps de rencontrer ses contemporains. Il est attentif à ceux qui expriment leurs difficultés à vivre, les veuves, les malades. Jésus leur propose, guérison, réflexions ou réponses à partir de nombreuses paraboles. N’est ce pas aussi une façon de faire tomber des murs construits au cours des siècles entre religion et laïcité, entre ceux qui croient au ciel et ceux qui n’y croient pas ? Dans l’Evangile, Jésus parle aux étrangers, écoute ceux qui ont des problèmes et se posent des questions. Il n’est pas dit si ils fréquentent ou non la Synagogue. Il est seulement parfois précisé qu’il s’agit d’un mendiant, d’un scribe, d’une samaritaine, de parents… La démarche de l’équipe qui organise et des prêtres qui animent est bien d’aller vers ceux qui seront là, pour partager une « bonne nouvelle » qu’ils ont cru percevoir. C’est aussi pour chercher à mieux comprendre le message évangélique et mieux en parler pour se faire entendre. Cela se réalise à partir de ce qui se dit, des réflexions et des expériences diverses. Avec, pour nous, la conviction que Jésus est toujours présent, attentif à chacun. Contacts: Solidarité Eglise Liberté de Vendée (SEL). Cette association, créée en 1999, regroupe des hommes et des femmes, chrétiens ou non, qui recherchent un lieu de liberté, de parole, de réflexion, de témoignage et qui se veulent proches et solidaires de ceux que la société ou l’Eglise marginalise ou exclut. Adresse de l’association: 26 rue des Aubépines, 85170 Le Poiré sur Vie. Tél. . Correspondant Parvis: Francine Trannoy, 25 rue Nationale, 85100 Les Sables d’Olonne. Tel. . |
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