Les membres de l’atelier 1bis de Parvis ont envoyé leurs contributions en avril-mai et se sont retrouvés le 11 juin 2024 sur Zoom autour de la question : comment nous situons-nous par rapport au théisme et au post-théisme ?[1] 

[1] John Shelby Spong propose de définir le théisme comme la croyance en un Dieu comme « être surnaturel, superpuissant, résidant en dehors de notre monde mais capable de l’envahir, d’y pénétrer par des voies miraculeuses, pour bénir, pour punir, pour accomplir sa volonté divine, pour répondre aux prières et pour venir en aide à ces humains si faibles et impuissants » (Jésus pour le XXIe siècle, Karthala, 2015, p. 239). Pour Spong, comme pour José Arregi, Bruno Mori et d’autres, dans notre monde moderne, il n’y a plus de place pour cet Être suprême mais pour Dieu comme « Mystère et Source de la réalité » ou « Présence la plus réelle qui respire en tout« . Ils nous invitent donc à aller au-delà du sens théiste du mot Dieu : ils parlent alors de post-théisme. José Arregi préfère le terme de transthéisme qu’il trouve plus dynamique car il suggère un mouvement, un processus, plus qu’un état ou un stade (pour plus de précisions, voir son dernier livre paru en septembre 2023 aux Éditions Karthala : Dieu au-delà du théisme. Esquisses pour une transition théologique).

Voici l’ensemble du travail de synthèse  Échos de la feuille de route n° 2 de l’atelier 1bis