Hommage à Gérard Warenghem.

D’après et sur l’air du ‘ PLAT PAYS’, de Jacques Brel

 

Avec cet homme du Nord né y’a 7 fois 10 ans

Qui parti vers le Sud vers l’âge de 20 ans

Et ces années mes frères comme autant d’horizons

Il en fit des étapes il en fit des chansons

Avec tellement de mains et de cœurs à tenir

Avec les gens d’ici qui revoient son sourire

C’est toi Gérard, tout simplement.

 

Avec dans les pensées et un peu dans le sang

Ce pays du Gabon où il vécu longtemps,

Où tout ce temps passé à saisir des regards

A faire grandir la vie jusqu’aux lueurs du soir

Et la ‘JEC’ africaine qui le cherchait encore

Elle trouva l’aumônier qui lui fallait alors

C’est toi Gérard, certainement.

 

Avec autant d’enfants qu’un papa vagabond

Avec autant d’enfants qu’il ne faut de maisons

Pour caser ses amis, ses parents et ses sœurs

dont le temps porte aussi un peu plus haut les cœurs

Avec Lydia, Germaine, Florence et Sabrina

Avec tout ceux et celles qui le disent avec moi

C’est toi Gérard, évidemment

 

Avec une caméra et un ordinateur

Il exposait hier Partenia aux quêteurs

De justice et de paix et ils sont des milliers

Parce que les temps sont durs autant qu’ils sont sacrés

Il y en a qui le savent que la joie se perçoit

Jacques en veilleur fidèle ne démentira pas,

Ta foi Gérard, heureusement.

 

Avec si peu de jours pour se laisser tenir

Tes derniers furent pour toi comme un profond soupir

Où les luttes et les cris que tu portais encore

Se vivaient en silence au-dedans de ton corps

Mais comme Celui qui fut ton hôte de toujours

Tu rejoins avec Lui le sommet de l’Amour

Merci Gérard, infiniment.

 

Je viens d’apprendre le grand départ de Gérard et bien sûr, au nom des Réseaux du Parvis et en mon nom personnel, je tiens à dire à Partenia combien nous partageons votre tristesse. Quelle belle vie engagée que celle de Gérard ! Et comme il va nous manquer ! Nous continuerons tous « dans la grande chaîne de la vie » en gardant au coeur la joie d’avoir croisé sa route et l’invincible espérance dans nos combats quotidiens.

Et nous serons encore plus proches de lui et de vous tous le 13 mars prochain, pour cette fête qu’il aurait tant aimé vivre.

Avec notre fraternelle amitié,

Marie-Anne